Dans un pays de plaine, ce coteau survenait comme un cauchemar pour l'assaillant. Au pied du donjon gardé par de vaillants guerriers loudunais, s'étendait ce que la nature avait créé de plus hostile : des marais tourbeux infranchissables. Dans les flancs de la butte crayeuse, autant de galeries souterraines et de caves empêchaient l'assaut vainqueur. La défense s'organisait, les sièges duraient. Si vos pas vous mènent un jour à Curçay, cherchez la Dive et les troglos, contemplez le superbe panorama, goûtez le vin divin et arpentez les douves du donjon et les ruelles pittoresques creusées dans la roche : levez la tête et dîtes-vous qu'il vaut mieux être touriste en l'an 2000 que guerrier au XIVe siècle.